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Après quoi courrons-nous?

Je vous propose de nous déposer, aujourd’hui, et de nous demander : Après quoi courrons-nous?

Si nous nous rappelons que le temps n’existe pas, que c’est une illusion, alors comment peut-il avoir un si grand impact sur nos vies? Dans notre société, nous sommes souvent comme des lapins qui avancent parce qu’une carotte est juste devant. Nous avançons pour l’attraper, mais la carotte avance tout le temps, alors les lapins, que nous sommes ;), lui courent après sans arrêt. Un peu comme le lapin, dans Alice au pays des merveilles, qui court tout le temps en énervant tout le monde, car personne ne comprend le motif de sa hâte. Toute notre vie, nous avançons en courant, dans l’illusion que si nous en faisons plus, si nous avançons plus vite, si nous sommes plus performants, courir va nous faire entrer en lien avec nous-même. Car sans le conscientiser… c’est justement ce après quoi nous courrons…. nous même. Car c’est ça le but: aller vers l’intérieur, pour mieux se comprendre… et non courir. Le but c’est d’Être.

Eh oui, ÊTRE.

Lorsque nous courons après le temps, nous courons après une illusion, donc nous ne courons après rien. Et l’inconfort que l’on peut ressentir dans ces moments de course vient du malaise qu’il y a à chercher à l’extérieur plutôt qu’à l’intérieur de nous. Qu’est-ce que cela vous dit à vous « faire un chemin vers l’intérieur de vous-même »? Dans notre vie, quand nous sommes enfermés dans une dynamique en rapport avec le temps, c’est l’indice que nous sommes dans un mouvement extérieur… ce qui, automatiquement, nous montre que nous ne sommes pas à la bonne place.

Alors, qu’est-ce qui se cache en arrière de cette course effrénée?

Le nerf de la guerre, c’est que toutes nos structures sont basées sur la peur. Et nous, comme des poules pas de tête, nous avançons. Alors, de quelle peur parlons-nous? Il y en a plusieurs, comme la peur de ne pas être assez, la peur de ne pas être aimé, de ne pas être comme il faut, la peur de manquer, ou encore cette peur qui vient de notre ego, quand il nous compare aux autres… Et c’est cette peur qui nous fait nous jeter en avant, si rapidement. Une fois nos surrénales activées par la peur, l’adrénaline et la noradrénaline sécrétées nous maintiennent dans un climat illusoire de grand danger, dans un stress de vie ou de mort. Tout cela alors que, ce que nous voulons dans le fond, c’est nous retrouver, être en paix, dans la joie, dans notre lien intime avec nous-même. C’est pourtant évident que dans un mouvement vers l’extérieur, nous n’y arriverons pas. Mais nous continuons, pour nous prouver que nous sommes si ou ça (bonne mère, bonne travailleuse, bon employé, bon fils, etc.), nous nous éloignons de notre but… parce que notre peur ultime, c’est de ne pas être aimé et de ne pas être en lien.

De l’extérieur vers l’intérieur

Ce besoin d’être aimé, d’être en lien, il vient du fait que nous n’avons pas appris à nous aimer nous-mêmes. C’est comme si nous avions le programme d’incarnation sur Terre « Prouvez-vous » plutôt que « Aimez-vous ». Or, si je ne suis pas en lien, je suis en danger de mort, car pour notre cerveau nous ne pouvons survivre seul. Et nous voici donc dans cette course folle contre nous-mêmes. Ce mouvement vient de différentes places en même temps, c’est multisource en quelque sorte.

D’abord, courir après la vie, pour se sentir en vie, cela témoigne du fait qu’à l’intérieur, nous ne nous sentons justement pas vivant. Alors, comme dit précédemment, engageons-nous à être dans la vie, à nous sentir en vie … ce changement de regard est nécessaire !

Ensuite, notre société nous entraîne dans une fuite en avant: il n’y a plus de limite de temps, plus de temps alloué à se déposer. Les magasins sont ouverts tous les jours jusque tard le soir, même la nuit parfois. C’est la folie furieuse et nous, on y va! Cette aberration, notre société y contribue, oui. Mais, qui de la poule ou de l’œuf?!

Qui a créé quoi? Est-ce la société, avec ses règles, qui nous a rendus comme ça ou bien est-ce nous, avec nos grands vides intérieurs et notre besoin de sens, qui avons contribué à ce que notre société soit si performante, pleine de quotas, d’indices de rendement? Parce que, oui, nous cocréons ce monde à 100%.

Si nous avançons encore d’un pas: le taux vibratoire, lié à l’amplitude de Schumann, nous donne une forte impression d’accélération du temps et nous illusionne que le temps est raccourci.

Alors, oui, il y a plusieurs facteurs, plusieurs sources à toute cette course. Et la question à se poser est:

Que pouvons-nous y faire?

Déjà, soyons certains de nous souvenir que tout ceci est un phénomène vivant. L’extérieur nous stresse: cet état contribue à ce que notre société soit de plus en plus stressée. Parce que notre état intérieur contribue à tout ce qui se passe. Nous nous stressons les uns les autres.

Mais il y a plus, notre lien au temps est organique, nous contribuons à tout ce phénomène par les programmes que nous portons, par la liste de nos « erreurs » à réparer, par les objectifs fixés pour nous prouver que nous sommes mieux, capables, etc. Si notre intention de performance est de réussir notre vie, alors, encore une fois, nous alimentons notre hamster qui court dans sa roue.

Ce qui fait que nous tournons en rond

Comme nous avons tendance à répéter, il peut être intéressant d’explorer et d’aller voir comment nos parents géraient le temps, quels sont nos ancrages et systèmes de croyances qui nous amènent dans le hamster qui court parce que le temps nous manque. Tous les souvenirs, liés au temps, qui nous reviennent, quand ils sont attachés à des personnes significatives (parents, professeurs, etc.) ont forgé notre relation au temps et nous happent dans une transe émotionnelle… une roue qui peut tourner sans fin. Quand nous courons après notre queue, nous avons peut-être 5 ans, 2 ans, 15 ans, 25 ans…? Et dans la transe émotionnelle, nous perdons le contrôle de nous-même.

Au passage, dans notre corps, c’est notre thyroïde qui gère le métabolisme et les échanges organiques. Elle est directement en lien avec notre relation au temps, donc elle peut faire des siennes lorsque « même si j’ai beau me dépêcher, je ne suis pas capable de… » ou tout autre stress en lien avec le temps.

Temps et perception du temps

Comment ne plus subir toutes ces influences, quelles soient intérieures ou extérieures à nous?

Une étude aux conclusions très intéressantes a été faite: Des horloges atomiques ont été construites et l’étude a consisté à les laisser l’une à côté de l’autre. Ensuite, une des horloges a été montée deux étages plus haut dans le même bâtiment pour, après deux semaines, être redescendue à sa place initiale. Il a été constaté que ces horloges, qui donnaient exactement la même heure deux semaines auparavant, étaient décalées. Deux horloges de haute technologie se sont décalées lorsqu’elles n’ont plus été en contact, proches l’une de l’autre. Cette étude montre que le temps tel que nous le concevons n’existe pas. Le principe d’oscillation existe, oui, puisque les horloges ensemble sont au même rythme, mais une fois séparées, chacune a « son propre rythme » en quelque sorte. En fait, la lecture du temps est une lecture de durée. Donc le temps est différent d’une personne à l’autre comme d’une horloge à l’autre. Le ressenti face au temps, qui est propre à chacun, est ainsi déterminant.

Le principe d’oscillation et cette étude nous montrent à quel point le temps n’est pas linéaire, mais bien vibratoire.

Voici une autre preuve que le temps est subjectif, que c’est de l’énergie (et donc de la vibration): la plupart d’entre nous avons déjà constaté que la première fois que nous faisons un trajet, celui-ci nous semble bien plus long à être parcouru que lorsque c’est devenu un chemin habituel. La distance parcourue est identique, mais le ressenti du temps que cela nous prend pour la parcourir est changée, car il est subjectif.

La perception du temps est également culturelle, elle est liée à nos valeurs. Un Américain et un Asiatique n’ont pas la même perception du temps. Le premier vit le temps de façon linéaire pour faire des choses et parce que le temps c’est de l’argent. Le second le conçoit de façon plus circulaire, comme l’est le Tao. On accueille ce qui est, on prend le temps de connaître l’être humain en face de nous, même si l’on est à un dîner d’affaires.

Ces différences culturelles se retrouvent aussi dans la façon de parler, ou de faire silence: dans une culture couper la parole est un affront alors que dans d’autres pays tout le monde parle en même temps.

Le temps est complètement subjectif. Alors, à nous d’y réfléchir et de conscientiser que la balle est dans notre camp et que c’est à nous de mettre le rythme que nous choisissons dans notre vie.

Mon petit truc Quand je ne peux plus, que tout va trop vite: – Je respire profondément plusieurs fois, – Je vais dans la nature, – Je danse sur de la musique – Je fais aussi l’intention au point zéro de me sentir en vacances, même si j’ai une grosse journée ou beaucoup à faire. Mettons le temps au point zéro.

Changeons de regard sur le temps. Installons dans notre vie une pratique de l’instant pour connecter avec notre instinct. Et cela va faire une énorme différence, je vous le garantis!

La réalité, c’est que TOUT est maintenant.

Pas de passé, pas de futur, seul existe « maintenant ». Et quand nous y sommes, dans ce « maintenant » cela fait une énorme différence. Être dans l’instant, l’ici et maintenant, c’est être connecté à notre instinct et plus nous sommes connecté à lui, plus nous pouvons écouter notre petite voix intérieure. Être dans l’instant, dans le temps instantané, nous met dans notre être, pour que nous puissions nous entendre et sortir de la roue du hamster. Et notre être, rappelons-le, est illimité; c’est ainsi que nous créons de l’expansion!

Alors, êtes-vous convaincu que vous avez tout ce qu’il vous faut pour reprendre votre pouvoir… même si nous pourrions penser que tout va trop vite?!

Louisane

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