Connaissez-vous les élixirs, liquides mystérieux dont on ne prend que quelques gouttes à la fois pour calmer ses états d’âme? Et si je vous disais «Fleurs de Bach », est-ce que cela vous semblerait plus familier? De plus en plus de personnes en utilisent, particulièrement le « rescue remedy », mélange de cinq composés qui aident à surmonter les stress ponctuels. Les sceptiques en parlent comme d’un placebo mais qu’en est-il en réalité?
Les élixirs de fleurs, un cadeau vibratoire inestimable!
Connaissez-vous les élixirs, liquides mystérieux dont on ne prend que quelques gouttes à la fois pour calmer ses états d’âme? Et si je vous disais « Fleurs de Bach », est-ce que cela vous semblerait plus familier? De plus en plus de personnes en utilisent, particulièrement le « rescue remedy », mélange de cinq composés qui aident à surmonter les stress ponctuels. Les sceptiques en parlent comme d’un placebo mais qu’en est-il en réalité?
J’ai été initié à l’art des élixirs dans les années 90 suite à un virage à 180 degrés dans ma vie professionnelle. De responsable des communications dans une grande firme, j’avais choisi de tout laisser pour suivre mon élan vers l’herboristerie. J’y fis la connaissance d’une dame très inspirante : Danielle Laberge, propriétaire de la défunte « Armoire aux Herbes » de Ham-Nord. Avec ferveur, celle-ci transmettait à ses étudiants un savoir vieux de milliers d’années sur le règne végétal et ses mystères.
Grâce à elle, j’ai compris le généreux apport des plantes à notre bien-être, non seulement pour guérir nos petits bobos physiques mais également pour apaiser nos émotions et notre mental. Bien plus que d’enseigner les bases de la botanique et les procédés de transformation, Danielle nous entretenait de taux vibratoire inhérent à chaque être vivant sur la planète et des interrelations existant entre eux. Elle nous racontait l’histoire de la vie sur Terre et l’intégration des règnes. L’arrivée des Lémuriens, premiers humains à s’incarner dans une forme plutôt vaporeuse et leur capacité d’échanger avec les plantes leurs effluves respectifs, nous fascinait. Alors, elle en rajoutait (je résume ici son propos) :
« Avec le temps, ces nouveaux résidents abaissèrent leur niveau de conscience, happés par la lourdeur de la matière dense. N’étant plus en mesure de capter l’essence des végétaux par leur seul contact, ils mirent au point un procédé plus complexe pour la cueillir sous forme d’élixir. Les civilisations suivantes optèrent pour les infusions, les décoctions pour en arriver aujourd’hui aux principes actifs et aux médicaments de synthèse.»
Mais les connaissances ancestrales ne se sont pas perdues dans la grande noirceur. De petits groupes les ont conservées précieusement d’ère en ère, les utilisant pour leur usage personnel. De nos jours, l’herboristerie reprend graduellement ses lettres de noblesse. Quant aux élixirs, on doit leur retour au docteur Edward Bach dans les années 30 qui a laissé sa pratique médicale pour consacrer le reste de sa vie à concevoir ses 38 préparations florales que depuis, on nomme « fleurs de Bach ».
La fabrication d’un élixir n’est pas sorcier. Vous pouvez très bien produire les vôtres. Il suffit d’en connaître les rudiments et d’opérer avec une grande présence. Le procédé consiste à cueillir les plus beaux spécimens de pétales, de les mettre au soleil dans un bol d’eau purifiée durant quelques heures, le temps que le liquide s’imprègne de leur quintessence. Par la suite, il y aura ajout ou non d’un alcool ou de vinaigre pour maintenir la stabilité de la préparation. Plusieurs dilutions seront faites. Selon le docteur Bach et l’herboriste Danielle Laberge, la septième convient mieux à notre époque.
La puissance de l’élixir dépend de la conscience avec laquelle le précieux substrat a été récolté mais également de la façon de l’utiliser. Comme pour tout travail énergétique, la pensée est très importante car elle est vibratoire. La prise de ce nectar divin a intérêt à être jumelée à une intention claire du type :
« Je commande que tel problème (le nommer) soit libéré avec facilité et fluidité. »
Cette affirmation a la capacité de se rendre directement à la glande pinéale, au centre du cerveau, qui à son tour, la transmet aux cellules responsables de rétablir l’équilibre à l’endroit préalablement déterminé.
C’est donc un travail conjoint entre la plante et soi. Quant à la posologie, elle peut varier. Danielle Laberge recommandait de garder 5 gouttes sous la langue durant 60 secondes et de répéter 5 à 8 fois par jour, au besoin. Lorsque le corps a sa dose maximale, il élimine le surplus.
Le choix de l’élixir est tout aussi aléatoire. Chaque fleur a beau offrir sa vibration particulière, les vertus que nous lui attribuons peuvent moduler en fonction de la personne et de sa problématique. N’oublions pas que nous sommes dans le domaine des énergies subtiles. Se centrer sur soi, se mettre au point zéro, faire appel à sa guidance intérieure sont toutes des manières de mieux ressentir ce qui est le plus approprié dans l’instant. Le test de kinésiologie que j’enseigne est également très utile pour faire un choix judicieux quant au produit et son usage.
Les élixirs travaillent d’abord sur les émotions à la source des maux et des maladies. Ils sont un bel ajout à de saines habitudes de vie axées sur la prévention. Pour les avoir intégrés moi-même à ma pharmacie naturelle, je peux témoigner des bienfaits qu’ils me procurent au quotidien.
En plus des fleurs de Bach, plusieurs petites entreprises (certaines québécoises) offrent leur propre gamme dans des boutiques spécialisées ou en ligne. Faites vos recherches. Je vous ai moi-même fait quelques suggestions lors de ma conférence du 27 septembre dernier, que vous pouvez visionner ci-dessous.
Alors, si vous vivez les fluctuations émotionnelles suscitées par les montées de l’amplitude de Schumann, les cycles de la Lune ou par toute autre raison, pensez aux élixirs vibratoires, cadeau inestimable dont vous font profiter les fleurs dans leur plus pure expression.
Je serais heureuse que vous partagiez vos découvertes avec moi!
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