Dans notre culture, il ne nous est pas enseigné de nous occuper, ni même de nous préoccuper de notre énergie vitale. Quand on parle d’énergie, d’avoir de l’énergie, pour la grande majorité d’entre nous, nous parlons de cette énergie que nos surrénales sécrètent.
Or, nous marchons sur nos batteries d’urgence, bien plus que sur notre énergie vitale. Nos surrénales, qui sont bien souvent à plat, sécrètent du cortisol (hormone du stress)… et le cortisol, c’est l’antithèse de l’énergie vitale.
Le sens symbolique des surrénales, est celui que l’on appelle le conflit du mouton. En effet, quand un mouton s’égare et perd son chemin, ses surrénales s’arrêtent pour qu’il s’immobilise et que son troupeau ait une chance de le retrouver (donc pour qu’il arrête de s’égarer). Donc nos surrénales nous «mettent KO » pour que l’on ne se perde pas plus, que l’on ne s’éloigne pas plus. Ceci arrive lorsque notre vie perd de son sens. Lorsque nous avançons sur le pilote automatique où faire devient plus important que être!
Et l’énergie vitale est en lien direct avec ce besoin de sens, donc d’être!! Alors, qu’est vraiment notre énergie vitale? Comment la ressentons-nous? Comment nous sentons-nous vivants? Vivons-nous, survivons-nous notre vie ou bien est-ce que la vie se fait vibrante pour nous? Et comment s’en occuper de cette énergie vitale? De bonnes questions qui méritent que l’on s’y attarde.
Notre énergie vitale dort à l’intérieur de nous, nous en sommes porteur. Elle se déploie dans nos circuits énergétiques, dans notre colonne vertébrale (dans le shushumna, au centre de la colonne vertébrale, le canal par lequel monte la kundalini). Pour contacter notre énergie vitale, cela nous demande de nous connecter à qui nous sommes vraiment, de nous engager envers nous-mêmes : de prendre soin de nous à un niveau plus énergétique. En nous occupant de nos méridiens, de nos chakras, de nos corps d’énergie, nous mettons toutes les chances de notre côté pour l’activer. En nous y connectant, nous arrêtons presque de vieillir car nous nous régénérons. Grâce à notre « vraie énergie », nous nous sentons comme propulsé par en-dedans, elle a une puissance telle que c’est difficile à imaginer, et cela, qu’il fasse beau temps ou mauvais temps.
Alors, bien sûr cela prend toutes sortes de conditions pour qu’elle se déploie totalement dans notre être cette énergie vitale, pour que ce serpent de la kundalini qui sommeille au creux de nous se réveille.
L’énergie vitale est présente autour de nous
Il existe des sources d’énergie vitale qui nous viennent de l’extérieur.
Commençons par le Prana, que nous voyons principalement au lever et au coucher du soleil. Ce sont des particules de lumière avec lesquelles nous pouvons travailler pour activer notre énergie vitale. Il s’agit de les respirer en conscience, l’exercice yogique du pranayama est, en cela, excellent pour nous guider.
Ensuite, l’ancrage: établir et reconfirmer notre ancrage à la surface de la terre, en demandant à l’énergie de la Terre de venir nous soutenir. Dans notre « hygiène énergétique », l’ancrage est une voie royale pour nous nourrir d’énergie vitale.
« Je demande à la Terre, ma mère, mon amie, de venir soutenir mon corps physique par son énergie. »
Notre propre source d’énergie vitale
Néanmoins, rien de mieux que d’activer, en nous, notre énergie vitale propre. Comment faire? Le fait-on déjà? À vrai dire, nous mangeons, nous vivons et nous gérons nos relations de façon bien étrange, et souvent un peu croche! Nous sommes nombreux engagés dans la course du faire, plutôt que dans celle de l’être. Et cette course effrénée nous éloigne et nous déconnecte d’enseignements millénaires puissants qui, eux, viennent nous donner les trucs pour manifester cette énergie vitale qui vit à l’intérieur de nous. Personnellement, quand je l’ai ressentie, j’avais l’impression d’être une turbine électromagnétique. Rien ne me fatiguait. Moi aussi, je dois encore l’intégrer et l’installer dans ma vie et dans mon quotidien cette énergie, cette puissance que je porte en moi.
Comme je le disais, elle est dormante à l’intérieur, elle sommeille en nous. Elle est comprimée par nos structures de pensées rigides, nos croyances limitées, notre mental et notre ego, les « je veux gagner/prouver/que l’on m’aime, je veux être au service des autres, etc. Pour contacter cette énergie, la respiration profonde (pour faire de l’espace à l’intérieur de nous) et une forme de discipline sont à installer dans nos vies. Le «go with the flow » n’est pas suffisant.
Le hara, notre zone en-dessous du nombril, aussi appelée le tan-tsien (l’énergie vitale en Qi-gong), est littéralement une poche d’énergie vitale à bâtir. Quand elle est pleine, elle peut se diffuser dans le corps et le pranayama, yoga, chi-gong, tai-chi, qui sont des pratiques énergétiques, agissent directement sur notre énergie vitale.
Pour avoir enseigné le tai-chi et avoir baigné dans ce monde pendant au moins 10 ans, j’ai connu des êtres extraordinaires qui maîtrisaient l’art du Chi. Dans des ateliers de Chi-Gong, j’ai vu des moines (hommes et femmes) en méditation, debout, fixes, les bras ouverts, dont le courant d’énergie vitale était parti: on voyait leur ventre qui bougeait tout seul, le chi se promenait et était libre. Pas un muscle de leur corps ne bougeait, mais l’énergie vitale se déplaçait dans leur ventre. C’était vraiment impressionnant!
La bonne nouvelle?! Nous avons tous la capacité d’éveiller cette énergie.
La discipline peut être vue comme négative, contraignante, mais si nous changions de regard et voyions plutôt cela comme un engagement envers nous-mêmes?! Un engagement qui demande investissement, implication, mais pour de puissants résultats!
Mes trucs
Voici quelques « trucs » qui, associés aux pratiques mentionnées plus tôt, font toute la différence pour éveiller notre énergie vitale:
Dégager toute rancoeur, rancune de notre coeur. Parce que si une partie de nous est encore désespérée (c’est notre ego), cela garde actif notre corps de souffrance et renforce notre ego.
Préparer notre corps avec la visualisation de notre journée telle que nous la souhaitons, pour sécréter des peptides positives.
Avec la technique du EFT, dégager les surcharges émotionnelles.
Choisir de voir le verre à moitié plein.
Se tapoter tous les membres de notre corps, notre cou, notre tête, pour activer la circulation d’énergie dans nos méridiens.
Manger du frais, du vivant (cru ou cuit), du vert, du rouge, du orange. La couleur nourrit nos chakras, les active. La couleur dans l’assiette, ça fait la différence!
Se donner du temps de repos et de respiration (exercices de pranayama).
Faire l’exercice des 5 Tibétains (You Tube vous guidera dans vos recherches), qui sont les cinq pratiques les plus puissantes, associées ensemble, pour que les Moines Tibétains « perdent pas trop de temps à faire du yoga et puissent méditer le plus possible. »
Ultimement, pour que notre énergie vitale puisse circuler, ce que l’on veut c’est de la place et favoriser une hygiène énergétique qui permette au serpent de se réveiller… Tout cela signifie éviter toute raideur, faire en sorte que nos cellules puissent respirer, danser à l’intérieur de nous. On dit d’une plante qu’elle se lignifie quand elle devient raide comme du bois, nous devons tout faire pour ne pas nous lignifier…
Ressources
Internet regorge de cours de yoga en ligne gratuits.
Pour le Chi-Gong, je vous recommande le DVD de Nicole Bordeleau, une référence de qualité.
Bien sûr, pour ceux qui le peuvent, s’inscrire à un cours en personne est encore plus puissant pour profiter de l’effet de groupe.
L’énergie vitale est spéciale et la course à pied, le vélo et les sports en général ne permettent pas de l’éveiller.
Ce sont les « médecines énergiques » qui activent l’énergie vitale (acupuncture, ostéo, shia-tsu, etc. (ainsi que le yoga, le Chi-Gong, etc. ). La marche en extérieur, avec le soleil, est aussi une façon de nous nourrir cette énergie vitale.
Oui, mais, et notre saboteur?!
Notre difficulté à faire ce qui est « bon » pour nous vient bien souvent de nos mécanismes dits « saboteurs » et aussi du fait que nous n’avons pas été éduqués à ces pratiques dans notre enfance (sous nos latitudes). Nous n’avons pas intégré à quel point ces pratiques plus énergétiques sont bénéfiques, nous font nous sentir bien, etc. Alors c’est comme une éducation à faire, à s’offrir à soi-même; une discipline de vie à apprivoiser et intégrer petit à petit pour notre plus grand bénéfice.
Se mettre soi en priorité, c’est la priorité.
Engageons-nous envers nous-même! C’est le plus grand acte d’amour de Soi!
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