Lors d’un de mes récents « lives », les participants témoignaient de leur grande fatigue. En ce moment, nous vivons au Québec un hiver précoce, ce qui implique moins de luminosité et la nécessité de se couvrir davantage.
Les routines matinales sont plus exigeantes avec la petite famille, l’intensification des retards sur la route nous met dans tous nos états, sans compter le début de la saison des rhumes et de la grippe à un moment où les exigences au travail sont en pleine effervescence après le congé estival. Nous avons toutes les raisons du monde de nous sentir fatigués, me direz-vous. Donc, acceptons notre sort. L’été finira bien par arriver.
Hummm… Cela n’est pas très jojo comme programme. Qu’en pensez-vous? C’est long, tout un hiver à attendre de retrouver son énergie.
Comme nous étions ensemble ce fameux soir du 21 novembre pour faire du dégagement émotionnel, je suis allée vérifier s’il pouvait y avoir un facteur à la source de la fatigue générale sur lequel nous pouvions agir. Le problème avec la météo, c’est qu’elle est extérieure à nous. Elle crée des obstacles sur lesquels nous avons très peu de prise en apparence. Par le chemin inverse, vers l’intérieur, nous avons le pouvoir de tout transformer.
En testant en kinésiologie (test musculaire), les données concernant cette fatigue furent : « se sentir limité » et « la loi du lâcher-prise » (de Dan Milman). La fatigue ressentie par l’ensemble des personnes à l’écoute ce soir-là (et par extension, de toutes les personnes qui écouteront l’enregistrement par la suite) avait la couleur de ces deux informations.
D’un lien à l’autre (je ne referai pas le soin complet ici), nous en sommes arrivés au bout du compte à réaliser que cette fatigue n’avait rien à voir avec les conditions extérieures lesquelles, par contre, étaient sans doute le reflet de notre état intérieur collectif. Tout était en fait relié à une façon d’appréhender la vie qui limite notre expansion. Et si vous me lisez actuellement, c’est que vous êtes sans doute concernés également.
Avez-vous tendance à croire que les humains apprennent souvent à la dure? Qu’il faille de nombreuses tuiles sur la tête pour finalement comprendre le message et changer ses comportements? Voilà ce que ce soin de kinésiologie a mis en lumière. Cette croyance est fortement ancrée dans notre inconscient et nous affecte à des degrés divers. Si ce n’était pas le cas, ce serait le paradis sur Terre. Mais nous continuons d’agir pour la plupart dans la peur de ce qui nous attend demain, dans un mois ou dans dix ans, nous protégeant de mille et une façons, érigeant des barricades visibles ou invisibles autour de nous, autour de nos sociétés, pour tenter d’échapper aux pires catastrophes. Que d’énergie déployée!
En fait, nous résistons de toutes nos forces aux changements possibles parce qu’ils nous sont inconnus. Nous avons beau parler de lâcher prise à la pelletée, nous y arriverons difficilement si nous continuons de craindre ce qui nous attend, le prochain coup dur et même l’ultime, la mort.
Il y a pourtant une façon de s’extirper de cette fâcheuse situation. Toutes nos expériences difficiles font partie de la pièce de théâtre que nous avons mise en place. Nous en sommes les créateurs, les metteurs en scène. Le problème est que nous l’avons oublié. Nous jouons la pièce avec toute notre ferveur mais sans détachement. Nous avons fini par croire que c’était la réalité. Notre réalité! D’une existence à l’autre, et même à l’intérieur de la même incarnation, nous vivons et revivons les mêmes drames ou à peu près. Nous avons appris à nous en accommoder pour réussir à passer au travers en souffrant le moins possible. Avec le temps, nous avons fini par devenir dépendants de nos scénarios, aussi pénibles soient-ils.
Pour retrouver notre vitalité, quels que soient la saison ou les événements qui se présentent à nous, il est important de sortir de nos drames et récupérer au plus vite le pouvoir de modifier notre histoire personnelle à notre avantage. Souvenons-nous : ce qui se projette sur notre écran extérieur est le reflet de notre vécu intérieur. La seule manière d’accéder à une vie fluide, joyeuse et abondante est de libérer de nos mémoires les concepts qui nous en empêchent.
Les conclusions du soin, ce soir-là, furent pour tous : « Nous résistons à la paix intérieure… » Intéressant et surprenant. Nous résisterions à ce que, pour la plupart, nous recherchons le plus au monde? C’est quand même fort mais quand on y pense… Je vous laisse méditer là-dessus.
Vous pouvez réécouter le live en question et faire ou refaire l’exercice de EFT (emotional freedom techniques) que nous avons pratiqué ensemble pour dégager cette résistance et installer la paix : « Même si j’aime le drame, je choisis la paix. »
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