Je ne sais pas vous, mais pour moi, l’indépendance, qui est tant valorisée dans notre société, n’est peut-être pas mon «objectif ultime». Bien sûr, cela dépend de ce que l’on entend par indépendance, mais rentrons dans le vif du sujet.
Pensez-vous que ça soit ça notre but? Être libre de tout, à tous les niveaux? Je dirais plutôt que se «désidentifier » de nos blessures, vécus, émotions, etc., ça, c’est une première étape. Nous ne sommes pas nos émotions, pas plus que nous avons besoin de « notre » blessure d’abandon pour tout justifier. Rappelons-nous que nous sommes dans l’illusion de la séparation d’avec la Source, mais que dans le fond, nous sommes inter reliés. Pour l’avoir vécu, s’identifier à quelque chose, c’est l’amplifier, c’est lui donner du pouvoir. Or, c’est notre ego qui veut cela.
Vous êtes d’accord que lui, il veut être libre, indépendant, fort; il cherche la reconnaissance… lui, il VEUT être indépendant, car ça lui garantirait de ne pas souffrir… c’est comme un masque de solution cette recherche de l’ego d’être indépendant; mais le maître à bord, c’est le cœur, notre cœur.
En fait, la véritable indépendance, ce n’est pas tant de ne pas être en lien avec les autres, que d’être libre de la réaction de l’autre, parce qu’il a le droit de dire non. Ça, c’est l’autonomie émotionnelle mature, quand on accueille que l’autre n’a pas besoin de répondre à nos besoins.
Et savez-vous quoi? Le meilleur chemin pour se mettre en lien avec l’autre, c’est d’abord être en lien avec soi et être autonome soi-même. Prendre soin de nos propres besoins essentiels.
Si on y arrive, qu’est-ce qu’il se passe? On désactive notre ego, notre corps de souffrance et on devient autonome, indépendant, dans la maturité émotionnelle.
En étant fidèle à soi dans l’amour de soi et en prenant soin de soi, cela permet à l’autre de venir vers nous.
Ça vous tente?!
Si on avance encore d’un pas de plus, c’est important de se rappeler que nous sommes dépendants de nos émotions, et que c’est biologique. Alors, qu’est- ce que l’on fait avec ça? Encore une fois, pas de victime, on est 100% responsables.
Pour venir contrecarrer les peptides des émotions négatives que notre cerveau secrète et dont il est, lui, dépendant, et bien, on peut très facilement visualiser une belle journée, plaisante, joyeuse, simple, fluide, sereine, douce, etc. Qu’est-ce que cela va faire?
Notre cerveau ne fait pas la différence entre le réel et le symbolique, donc pendant cette visualisation il va secréter les peptides en lien avec ces sensations et émotions; et, petit à petit, il va en redemander. Cet exercice est le chemin royal pour sortir des répétitions et dépendances au négatif dans notre vie.
Alors, à nous de choisir: est-ce que l’on veut que notre cerveau soit accro aux peptides du plaisir ou bien à celles des émotions négatives?!
Un autre aspect sur lequel on peut avoir un réel impact, c’est notre dépendance à des systèmes de pensées limitantes. La vie c’est comme ci, la vie c’est comme ça, ce genre de croyance nous réduit à quelque chose de petit et limité. Alors, je vous invite à faire la liste de tous les concepts achetés par le passé et qui vous limitent.
Parce que, finalement, si on va au-delà de tout cela, on est un être totalement libre qui est dans l’illusion d’être limité. Remettons tout en question et ensuite, consciemment, décidons quelles sont les actions à poser pour sortir de nos ornières!
Alors, une dernière suggestion d’exercice à faire et refaire pour tendre vers toujours plus de conscience:
Fixer un point devant nous, et ouvrir petit à petit notre champ de vision, nos perceptions sur les côtés, puis en haut et en bas…,voire même jusqu’en arrière de nous. Cet exercice d’ouverture du champ de conscience nous permet d’aller vers l’indépendance et d’être fidèle et en amour avec soi… Nous sommes les créateurs de notre vie 100% responsables.
Alors comme ça, en sortant de l’inconscience, en tendant vers la conscience … nous pourrons être libres, indépendants et inter-reliés, un beau programme, non?!
Si oui, ne manquez pas de vous inscrire à Pause-toi.
