L’été, la saison des vacances, du repos tant espéré, des plaisirs ludiques et quoi encore! Alors que nous amorçons la seconde moitié de cette saison, si belle cette année, je viens vous proposer un défi que vous pourrez inscrire à votre agenda virtuel.
Rien de compliqué, rassurez-vous. En fait, c’est un cadeau de soi à soi. Un défi parce que prendre soin de soi n’est pas toujours une priorité dans nos vies souvent échevelées.
Par ce défi, je vous invite à lâcher prise. Lâcher prise sur le flot de vos pensées et de vos émotions. Eh oui, il y a en beaucoup. Plus de 60000 pensées par jour à la source de toutes nos émotions! De quoi rendre fou… surtout si on s’y accroche.
Bien qu’elles ne soient pas toutes toxiques, les pensées attirent notre attention et nous maintiennent dans un état d’alerte constant. Difficile alors d’entrer en contact avec la partie silencieuse en soi, cette zone de paix qui nous définit.
Il en va de même pour les émotions qu’elles suscitent. Celles-ci surgissent à tout moment, avec plus ou moins d’intensité, compromettant ainsi une journée souvent bien amorcée.
Lâcher prise sur le flot de vos pensées et de vos émotions signifie: les observer et les laisser passer sans tenter de les retenir. Être traversé plutôt qu’englouti par elles. Le problème, c’est que nous avons tendance à nous identifier à leurs nombreux scénarios. Pourtant, la plupart proviennent de notre inconscient qui ressasse constamment les mêmes rengaines. Et nous sommes beaucoup plus qu’un vieux disque éraillé, n’est-ce pas votre avis?
Pour vous aider à changer vos automatismes, je vous propose donc de vous installer dans le rôle d’observateur. Lorsqu’une pensée se présente, dites tout simplement:
«Je ne suis pas cette pensée. Je la laisse couler à travers moi.»
Et revenez à vous, à votre silence intérieur, à votre essence, à votre véritable identité d’être.
Il en va de même des émotions:
«Je ne suis pas cette émotion. Je la laisse couler à travers moi.»
Ce n’est pas évident les premières fois, j’en conviens. Cela demande de la pratique. Plus l’émotion est intense, plus le défi est grand. Donc, il est recommandé de débuter par les moins problématiques.
Par exemple, une amie vous appelle pour vous dire qu’elle ne pourra souper avec vous ce soir. Elle ne sent pas bien. Vous comprenez la situation, mais vous vivez quand même de la déception. C’est une émotion. Celle-ci ne vous met pas tout à l’envers, mais c’est une émotion quand même. C’est le moment de vous pratiquer:
«Je ne suis pas cette émotion. Je la laisse couler à travers moi.»
Votre cerveau s’exerce alors à changer sa façon de faire. Plutôt que de vous envoyer sa formule habituelle: «pauvre de moi… j’aurais tellement aimé la voir…» ou autre lamentation, il enregistre votre nouvelle intention. Vous apprenez alors à devenir maître de vous-même en accueillant la situation pour ce qu’elle est, une émotion nourrie par un mental qui rejoue sa cassette.
Plus vous refaites l’exercice avec des événements bénins, plus vous prenez de la force. Lorsqu’il vous arrive une vraie tuile, vous êtes équipé pour agir. D’abord, vous avez acquis l’expertise dans l’observation de vos pensées et de vos émotions. Ensuite, vous savez comment les gérer.
Je parle souvent de souveraineté spirituelle. La pratique de la maîtrise émotionnelle et du détachement mental sont les principales clés pour y accéder. L’autre élément important consiste à épurer ses mémoires, celles de la vie présente, celles que nos ancêtres nous ont léguées et celles de nos vies passées. Il existe plusieurs techniques pour y arriver en fonction de la nature des blessures accumulées. Il faut parfois consulter un thérapeute qui connait des raccourcis pour accélérer le processus.
Notez qu’il n’est pas nécessaire de guérir entièrement pour remettre de la fluidité en soi. Souvent, un ménage de base permet à la vie qui circule à nouveau de compléter le travail.
Cet été, devenez donc la rivière qui coule à travers le barrage de castor de vos résistances, de vos pensées limitatrices, de vos émotions envahissantes. Permettez-leur de couler avec la vie pour libérer de plus en plus d’espace en vous.
Si vous relevez ce défi, je vous garantis que vos piles seront rechargées plus efficacement qu’une semaine à la plage à essayer d’oublier les ennuis que vous croyiez avoir laissés au travail ou à la maison.
Et si l’envie vous venait d’aller plus loin dans cette démarche de conscience, je vous rappelle que la formation Cœur conscient est disponible en ligne. Vous y retrouverez de nombreux outils pour installer encore plus de paix et de sérénité dans votre vie. Pour plus d’informations, cliquez sur le lien suivant:
Alors, où que vous soyez cet été, prenez quelques instants pour vous écouter penser et vous voir réagir. Ne serait-ce que de vous observer, vous apprendrez énormément sur vous-même. Si en plus, vous acceptez de laisser passer, wow! Vous aurez fait des pas de géant!
Au plaisir de recevoir vos commentaires et le résultat de vos expériences!
Et bon été!
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